La Fête Est Finie

La Fête Est Finie

Comment on vous prépare au dénuement partie 2

 

 

En terminant mon dernier article, j'ai eu l'impression de rester sur ma faim, de ne pas avoir vidé complètement mon sac, de n'avoir pas été assez pédagogue... Comme dirait nos élites, il faut bien vous expliquer pour que vous compreniez bien.

 

Moi, contrairement à eux, je ne vous prends pas pour des billes, mais j'aime bien partager mes angoisses avec vous, ça me soulage. Et leurs conneries me rendent malade, me rongent, m'épuisent. Chaque instant je me demande comment c'est possible, comment ils peuvent aller aussi loin sans que personne ne bronche vraiment. Personne, je veux dire au minimum 20/25 millions de français dans la rue pour dire non. Parce que sinon sur X et sur les réseaux que je vous ai précédemment partagés, on est des centaines, peut être des milliers... Une poignée contre une mafia internationale. Pire que la noblesse qu'on a chassée en 1789... Pire que... Pire que tout ce que je n'aurais jamais pu imaginer, parce que les moyens qu'ils utilisent, la technologie à leur service leur donnent une toute puissance inimaginable. 

 

Quelques éveillés... Pourquoi ? Pourquoi certains résistent à leurs manipulations et d'autres non ? Ce n'est pas qu'une question d'intelligence. Je connais des gens tellement plus "intelligents" ayant fait de "meilleures études", plus cultivés aussi, mais qui foncent dans le mur en appuyant sur l'accélérateur. Et puis quelques uns, comme moi qui reculent, effarés. Sommes-nous "choisis" ? C'est un autre sujet sur lequel je travaillerai dans un autre article.

 

Je voulais aujourd'hui évoquer leurs supercheries écologiques. Sur l'énergie vous avez compris. Sur le réchauffement climatique je renonce à vous convaincre, mais je vous invite à réfléchir :

 

Partons encore des publicités que je reçois sur internet.

 

On m'invite à installer des toilettes sèches... Alors là, comment dire, j'ai bien connu ça chez mes grands-parents de la Vienne (qui n'ont eu ni égouts, ni eau courante jusqu'à la fin des années 70). Il fallait aller faire ses besoins au fond du jardin, derrière les toits à cochons devenus poulailler, et la petite parisienne, que j'étais, était terrifiée et dégoutée. Terrifiée par les poules, par la nuit qu'il fallait affronter si un besoin survenait inopinément, par la boue glissante pour y aller...

Dégoutée par l'odeur, le trou noir luisant de merde, le papier journal attaché par une ficelle (vive le recyclage). Croyez moi, quand ils ont pu enfin faire installer des toilettes dans la grange, avec une chasse d'eau et un égout ni eux, ni moi n'avons eu le sentiment de renoncer à un progrès, au contraire. Et puis, la merde épandue sur le potager, ça sent moyennement bon, et à plusieurs il faut quand même un grand potager sinon ! Vous allez me dire que les toilettes sèches d'aujourd'hui c'est autrement mieux pensé ! D'abord on ne fait pas dans un trou mais dans la sciure, j'ai pu expérimenter cela au cours d'une manifestation. C'est encore plus dégueulasse si le précédent ne vise pas bien avec sa sciure, et la sciure nécessite d'être achetée... Pour moi, ce n'est ni un progrès pour la planète, ni une économie pour nos porte-monnaies. 

 

On me propose d''utiliser des culottes périodiques, ou des serviettes lavables et formidablement réutilisables... (pareil pour les couches pour bébé).

Je rigole, jusqu'à mes 13 ans environs, j'ai dû utiliser des serviettes lavables,(beaucoup moins mignonnes que celles vendues aujourd'hui c'est vrai, mais blanches en coton pour bouillir, par hygiène), car depuis des siècles les femmes utilisaient des serviettes lavables, d'ailleurs dans plein de pays encore ! Là aussi, d'expérience, quand on a pû ma mère et moi, utiliser des serviettes jetables, ne plus avoir sous le lavabo, le seau de serviettes qui trempent en attendant la lessive, on a apprécié, et je mets au défi la plupart des pétasses aux faux ongles d'aujourd'hui de rincer des serviettes pleines de sang et et de les frotter au savon de marseille, parce que c'est bon pour la planète !

 

On a aussi essayé de me vendre du gel douche solide. Oui, vous qui avez entre 55 et 90 ans, vous avez sans doute connu LE GEL DOUCHE SOLIDE, et utilisé un truc révolutionnaire et tellement bon pour la planète, sans le savoir car à l'époque on appelait ça UN SAVON ! Ils sont trop drôles non ?

 

J'adore aussi les lingettes démaquillantes toutes douces, lavables et réutilisables, les mêmes pour bébé sont un peu plus grandes. Là encore, ils vous font croire qu'ils ont inventé le fil à couper le beurre, mais quel est le progrès par rapport à un gant de toilette ? Des années durant ils ont convaincus les gens d'abandonner les gants de toilettes, de se laver à la main, puis d'utiliser des "gommages" pour retirer les impuretés, lesquels gommages étaient des microbilles de plastique que les poissons ont du mal à digérer ! 

 

Je vais vous parler maintenant du grand succès de ces prochaines années, puisque c'est en voie de devenir une obligation par la loi : Le compost ! Là encore je me marre ! Dans le petit village de mes grands parents, dans la Vienne, les gens compostaient, croyez moi ! Et tout ce qui n'était pas composté était brûlé au feu. Mais à l'époque le "composteur" on appelait ça "Un tas de fumier" (notez que le fumier maintenant s'appelle le gouvernement, lol, ok j'arrête l'humour). Un tas de fumier ça pue, c'est moche, ça attire les mouches, les vers, les rats et autres bestioles utiles, mais avec lesquelles on a perdu l'habitude de cohabiter. Là encore, pour utiliser tout ce compost il faut un sacré potager (ici rien qu'en déchets de jardin on fait trois remorques par mois d'avril à octobre)... Alors j'imagine les "composteurs" dans les cours des immeubles parisiens ! Les petites bêtes, le truc qui coule par terre, les gens qui mettent à côté... C'est le retour assuré des épidémies, ça c'est sûr ! C'est peut-être même le but ! Car le professeur Raoult le dit (ce fieffé complotiste qui n'y connait rien en épidémiologie), si l'on a vaincu certaines maladies, c'est grâce aux progrès de l'hygiène avant tout, et là, cette histoire de compostage, ce n'est pas un progrès ! D'ailleurs, tellement peu de gens cuisinent en réalité ce que les citadins ont surtout des emballages, c'est donc les industriels qu'il faudrait emmerder pour qu'ils mettent un peu moins de plastique partout !

 

 

En matière de recyclage, quand on est pauvre depuis des générations, qu'on s'est un peu élevé classe moyenne inférieure, on SAIT recycler, faire attention à l'eau, l'électricité, le chauffage, utiliser jusqu'au bout le dentifrice, se refiler les fringues entre gosses, entre amies, faire manger une famille sur pas grand chose, rouler dans une voiture qui roule même s'il y a longtemps qu'elle n'en fout plus plein la vue, acheter une grange et en faire une maison... Enfin bref on sait ECONOMISER, épargner les matières premières. 

 

Je me souviens de ma grand-mère maternelle qui avait connu une telle pauvreté enfant, qu'elle s'extasiait sur les paquets cadeaux, et gardait précieusement les papiers biens pliés dans un tiroir et les bolducs, et s'en reservait pour les cadeaux qu'elle nous offrait ensuite ! 

 

Quand on est pauvre, rien ne se perd, tout s'utilise jusqu'à la lie. C'est peut-être ce qui a été perdu de vue par les jeunes générations. Il faudra donc les appauvrir pour qu'ils réapprennent ces petits gestes de bon sens.

 

En attendant, on vous fait croire à la "coolitude" de la décroissance, n'en croyez rien, tout ça n'est pas du progrès, n'est pas meilleur pour la planète, ils se tapent de la planète comme de leur première Rolex... 

 

Non l'objectif est de nous ELIMINER... ça commence par notre mode de vie, notre culture, notre liberté, notre liberté de penser, notre liberté d'expression... ça a commencé.

 

Réfléchissez... 



13/02/2024
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