La Fête Est Finie

Encore une fois je vais devoir fermer le blog au public. Je ne suis pas persuadé que le gros salopard n'ait pas réussi à s'introduire ici.

Il a manifestement passé des heures sur le net à la poursuite de tout ce qui pourrait apporter de l'eau à son moulin et comme il n'a pas trouvé, il s'est victimisé, et m'a dépeinte telle qu'il le souhaitait, en sorcière du nord...

Et ils l'ont tous cru, ils l'ont tous suivi ! Je n'ai pas été jugé sur des actes ou des propos mais sur des commérages, sur une rumeur soigneusement arrosée à la haine ! 

Comme les hérétiques autrefois, conspués, dénoncés, jugés sans autre motif que la jalousie et la haine.

Je n'ai plus envie de parler, je n'ai plus envie de sortir, je n'ai plus envie de me battre, je n'ai plus envie de rebondir. Vous qui me lisez depuis longtemps vous savez comme j'ai souvent rebondi ! Je suis fatiguée là, je pensais juste avoir trouvé la paix. Ma maison, mon jardin, mon mari, mes bestioles, le chant... J'ai presque touché le bonheur. 

C'était oublier que le bonheur se sauve :

Je traine sur "Se loger.com" et "Le bon coin", je cherche là où ça pourrait être "chez moi. Mais je sais qu'il n'y a que deux endroits où je puisse me sentir un peu exister : à Paris, ou à Chauvigny.  Mais je sais aussi que je n'ai plus la force de refaire des travaux, encore et encore. J'ai un cousin qui ne s'en lasse pas, moi, j'estime être arrivée à me construire LE nid qui me convient et je voudrais l'emmener avec moi, ou trouver son équivalent. Peut-être parce j'ai fait des travaux toute ma vie, sans jamais, jamais avoir été aidée. Là je n'en peux plus. Et puis il y a ma petite entreprise chiffre d'affaires 13 € par mois, les quelques amitiés sincères.

Mon mari veut qu'on remplisse nos engagements jusqu'à la fin de l'année. Cela implique, beaucoup de sourires artificiels, de boulot (j'ai passé la journée à lancer le concert du 25), et de dangers aussi. Ce type me fait peur. Il peut créer un désordre absolu lors du concert avec sa petite bande malfaisante. 

Je ne me sens plus en sécurité. 

J'ai peur des gens que je croise, que je pourrais croiser, de ceux que je ne connais pas mais ont été brieffés contre moi... 

Tant de choses ont été dites. Il les a écrites aussi ce con, on pourrait s'en servir contre lui, porter plainte pour calomnie, ou harcèlement. Mais j'ai tellement juste envie de me laver la tête de tout ça. 

Faire face à nos engagements ça veut dire aussi renoncer à mon projet de chemin de St jacques qu'il faut faire en avril/mai, après c'est les champs élysées et j'ai besoin de silence. 

Je voudrai tant pouvoir partir avec mes chiens marcher jusqu'à l'infini, mais Gaston en laisse est dangereux, et sans laisse je n'ai pas confiance en ses retours....

Un couple d'ex amis aiment beaucoup les chiens, si l'on doit retourner à Paris dans 30 m2 je serai bien obligé de les leur laisser, ils prendront les poules aussi. On peut garder Chouchou. 

Je lutte. N'allez pas croire que je laisse la dépression gagner, j'ai ressorti mes plantes magiques, et s'il faisait beau....

Le temps est incitatif au lâcher la barre. Des mois sans soleil, pas d'été. Le moral en prend un sérieux coup. La plage où l'on va promener les chiens me sort par les yeux, en fait on s'y retrouve entre maitres de chiens, on les regarde courir mais nous on est statiques. Un tour à la plage c'est 3000 pas les bons jours !

J''ai quelques rares amies qui essaient de me convaincre que ça va aller mieux, que je ne dois pas partir, pas lui faire se plaisir. Cela signifie faire encore plaisir aux autres, être la gentille petite moune qui encaisse encore et toujours bien poliment, parce qu'elle est tellement plus maline que les méchants.

Ben non. Il y a bien longtemps que c'est toujours les méchants qui gagnent, toujours les méchants qui passent entre les gouttes, toujours les méchants qui vivent plus longtemps ! Et c'est pour ça que je sais que le temps approche pour moi de cesser de supporter les méchants, d'aller m'installer dans une grotte face à la mer avec tout ce qu'il faut et disparaître sans laisser de trace. 

Mais avant j'ai deux concerts et un karaoke à organiser.Quoique si le prochain concert n'attire, comme je le crains, aucun public car les affiches vont être arrachées, et le discrédit apporté, si donc, la salle est à moitié vide je m'estimerai délivrée de mes obligations. 

C'est le dernier article en libre accès, ensuite il faudra me demander le mot de passe