La Fête Est Finie

Les vacances furent parfaites. Parfaites. Le temps assez pourri pour la plupart des gens mais moi ça ne me gêne pas vraiment, le vent et la pluie font partie du deal en Bretagne. 

Les chiens ont bien progressés grâce aux cours quotidiens et les grandes balades sur les plages de sable ont fait du bien à tout le monde. C'est dingue, on était à 90 km de chez nous mais le dépaysement était total, les paysages sont totalement différents.

On essaie maintenant de conforter les résultats et ce n'est pas simple.

Je voulais surtout vous parler aujourd'hui de médecine. Enfin de cette "science" qui prétend soigner. Le Larousse nous dit : 

• Ensemble des connaissances scientifiques et des moyens de tous ordres mis en œuvre pour la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies, blessures ou infirmités.

Force est de constater qu'aucune de ces missions n'est remplie. 

Evacuons tout de suite  la meilleure escroquerie médicale de l'histoire de l'humanité, qui ne protège pas, ne guérit pas, ne tient aucune de ses promesses et pire, engendre des effets secondaires aussi peu négligeables que dissimulés....

Mais au-delà, je me rends compte, vieillissant au milieu d'amis agés, que tout le monde dit :

J'ai du diabète => on ne dit jamais : j'avais du diabète et grâce au traitement je suis guérie...

J'ai du cholestérol => on n'entend jamais : on m'a trouvé du cholestérol mais grâce au traitement je n'en ai plus.

J'ai de l'arthrose => on ne signale jamais : j'ai eu de l'arthrose mais ce n'est qu'un mauvais souvenir grâce à ce médicament fabuleux....

J'ai des migraines => on ne déclare pas : j'ai été migraineuse jusqu'à ce traitement miracle

J'ai de l'emphysème => on ne proclame jamais : J'ai eu de l'emphysème et j'ai été soigné...

La liste des pathologies "chroniques" peut être interminable, celui-ci a la polyarthrite, celui-là de l'hypertension, tel autre est fibromyalgique, et un autre encore épileptique.... Rien, personne n'est guéri, voire peu sont même améliorés ! On prend les médicaments prescrits avec docilité, car il y a une "autorité" médicale dans notre imaginaire. On se sent même un peu coupable de constater que ça ne marche pas ! On nous a dit que ça devrait, donc c'est de notre faute !!!!

Vous allez me dire la chirurgie patin-couffin, oui, la chirurgie, ok, les progrès sont réels et les résultats souvent probants (quand son recours n'est pas trop tardif, et que les soins de suite sont corrects).

Vous allez me dire : Plein de gens guérissent du cancer ! 

Heu pourquoi à cancer identique, et traitement identique tel survivra et tel autre s'enfoncera ? Et quid de la survie à 5 ans. (Ma belle soeur a eu un cancer du poumon, deux fois on lui a dit "vous êtes guérie" et là, elle s'enfonce).

Les traitements sont contraignants, coûteux, parfois douloureux, et rendent la vie aussi impossible que la maladie. ET...

Pour ceux qui auront réussi à survivre à leur maladie et aux bons soins de la médecine moderne, ils finiront, à moitié dingos (merci les antidépresseurs et les somnifères tout au long de la vie), dans un EHPAD à attendre qu'enfin, on donne l'autorisation à leur corps de lâcher ! 

Les 20 dernières années de vie sont tellement médicalisées, c'est inouï !!!!!!!!!! C'est un marché !

L'amélioration des l'espérance de vie au cours de la seconde moitié du 20ème siècle tient surtout à l'amélioration du niveau de vie, au chauffage central, à l'alimentation abondante, à l'hygiène, et surtout aux systèmes d'assainissement....

Comme ils ne soignent rien en fait, le 21 ème siècle est celui du dépistage. Et que je dépiste tel cancer, et que je te dépiste tel virus, allons-y gaiement. Ici, il n'y a pas de praticiens pour soigner, donc la belle affaire avec ton dépistage sous le bras quand il te faut 6 mois pour un rdv urgent avec un gastro-enterologue, quand il n'y a plus de gynécologues, quand pas un dentiste ne veut te prendre.... Ces dépistages ne sont que les buissons qui cachent la forêt. Forêt d'incompétences, forêt d'indifférences, forêt de carences... 

Je n'ai personnellement plus aucune confiance en ces gens autoproclamés guérisseurs inconditionnels et sachants. Je crois en la résilience de chacun, le corps a des mystères qui font que celui-ci se réparera, cet autre non. Ce n'est pas une question de volonté de guérir ou pas, c'est plus compliqué assurément. Je ne fais aucun dépistage d'aucune sorte. Je me soigne seule avec des plantes, je lis pendant des heures, je compare mes symptômes, j'essaie, je teste, j'ajuste. Je m'en trouve mieux que jamais. Qui pourrait me connaître mieux que moi-même. Jamais plus je ne délèguerai ma santé à des incompétents indifférents qui minutent leur attention à mon égard  à l'aune de leur 25 euros. Longtemps j'ai pensé que Médecin c'était une vocation. Je comprends à présent que c'est la recherche d'un pouvoir, de respectabilité et d'argent. Je pense à ces "médecins" qui longtemps m'ont prise pour une malade imaginaire, me conseillant d'apprendre à "gérer" ma douleur, plutôt que d'avouer leur impuissance... Tellement facile de prescrire encore et toujours plus de médocs dans notre France qui les rembourse sans s'interroger plus que ça sur leur efficacité !

Je déplore que la sécu ne rembourse que la pratique médicale qu'elle a choisit et de ne pas avoir le choix de se soigner comme on veut.

Bien sûr, il y a une multitude de charlatans dans les médecines douces, il n'y a qu'à voir les formations proposées dans ce domaine ! Mais il y en a des bons, des excellents, des doués, des très concernés par leur métier/passion et tellement empathiques !

Il y a peu, un naturopathe bien connu a été inquiété par la justice pour avoir eu deux patients cancéreux décédés.  Je pose la question :

QUAND LES MEDECINS AURONT-ILS UNE OBLIGATION DE RESULTATS EUX AUSSI ?

QUAND LES CANCEROLOGUES IRONT-ILS EN PRISON LORSQU' UN DE LEURS PATIENTS DECEDENT ?

Le pouvoir de Big-Pharma a définitivement pipé les dés.

En ce qui me concerne je ne pense pas souscrire de mutuelle à l'issue de mon contrat de travail, car de toute façon, et je le grave ici dans le marbre, afin qu'il n'en soit fait nul reproche à quiconque :

Plus jamais je n'accepterai d'être à la merci d'un "médecin"

Il y a parmi les morts une honnêteté ; jamais on n'en voit se plaindre du médecin qui l'a tué. Molière - Le médecin malgré lui, III, 1, le 6 août 1666